Compiègne

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Merci de vous être déplacé pour me rencontrer.
Profitez de ce déplacement pour visiter une ville exceptionnelle par ses nombreux témoignages de l’Histoire de France, en profitant de ses ruelles typiques et de ses commerces accueillants.
Toutes les suggestions ci-dessous se font à pied à partir du cabinet.

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Grandes écuries du Roi

Le haras national de Compiègne y est installé depuis 1876. Construites sous Louis XV, selon un plan de 1738 adressé à Nicolas d’Orsay et sans doute de Jacques Gabriel, les Grandes Ecuries étaient affectées aux chevaux de selle, tandis que les Petites Ecuries abritaient les chevaux attelés, les carrosses et les chaises à porteurs. Le Grand Ecuyer du Roi les gérait; à Compiègne, « Monsieur le Grand » dirigeait aussi l’Ecole des Pages, forts turbulents. En 1761, à la mort du titulaire, le comte de Brionne, et en attendant la majorité de son fils, le prince de Lambesc, c’est sa veuve qui obtint cette charge. Le roi dut passer au dessus des préventions contre une femme écuyères. « Madame la Grande », chasseresse intrépide, se révéla d’ailleurs une excellente administratrice.

Abbaye Saint-Corneille

Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, voulait faire de Compiègne, sous le nom de Carlopolis, la capitale de l’empire romain d’occident. Attenante au palais qui, jusqu’en 987, demeura le plus important du royaume franc occidental (la future France), l’église de ce qui était alors la collégiale Sainte-Marie fut consacrée le 05 mai 877. De nombreux pèlerins vénérèrent ses reliques, partagées avec Aix la Chapelle, dont celles de Saint-Corneille et un Saint Suaire. Quatre rois y furent sacrés: Louis le Bègue; Eude, ancêtre des capétiens; Louis V, le dernier carolingien; Hugue II, mort du vivant de son père. Trois rois y furent inhumés: Louis le Bègue, Louis V,
Hugue II. De cet important foyer intellectuel il ne subsiste guère que le cloître, restauré dans son état du XIVe siècle, et la base du clocher sud (XIIe siècle), et le cellier des Moines (XIVe siècle), incorporé à la bibliothèque municipale Saint-Corneille.

Hôtel de ville

Elevé sous le règne de Louis XII (1498-1515), c’est un magnifique exemple du style gothique flamboyant. la statuaire de la façade et le décor des salles furent anéantis en 1792 mais l’édifice fut restauré au XIVe siècle sous l’égide de Viollet-le-Duc. La Bancloque, cloche fondue en 1303, résonne encore. Au sommet du beffroi, trois jacquemarts, dits « picantins » car piquant en temps c’est-à-dire sonnant les heures. On leur donne les sobriquets de Langlois, Lansquenet, Flandrin, soit les trois ennemis de la France au XVIe siècle: l’Anglais, l’Allemand, le Flamand. La porte de l’Arsenal qui lui fait suite peut être attribuée à Philibert Delorme. Le musée de la Figurine historique s’abrite à côté, dans un étage de cet ancien hôtel de la Cloche et de la Bouteille où Alexandre Dumas plaça l’épisode final du « Comte de Monte-Cristo ».

La Vieille Cassine

Le terme de Cassine désigne, en picard, une maison d’aspect plutôt rustique. La Vieille Cassine remonte au XVe siècle, mais comporte une aile du XVIIe siècle. Ce fut longtemps la demeure des Maîtres du Pont qui dirigeaient les pilotes, ou Compagnons de l’Arche, habiles à faire passer les bateaux sous l’ancien pont, dit pont Saint-Louis, ses multiples arches créaient des remous dangereux. Le pont Louis XV n’ayant plus que trois arches, diminua beaucoup ces risques, qui disparurent avec la canalisation de la rivière, quasi achevé en 1831. L’Oise fut en effet longtemps la principale voie de commerce de Compiègne. La corporation des Compagnons de l’Arche avait son siège en la chapelle Saint-Nicolas, patron des marins, dans l’église Saint-Jacques.

L’ancien Grenier à Sel

Transféré de Noyon en 1396, c’était à la fois l’entrepôt, l’administration et la juridiction de la gabelle, ancienne taxe sur le sel. Son emplacement a varié. L’intendant Bertier de Sauvigny le fit reconstruire à la place de l’ancienne prison, en face de laquelle les condamnés à mort avaient été pendant si longtemps suppliciés. Les travaux, qui s’achevèrent en 1784, furent dirigés par Claude Nicolas Ledoux, l’architecte des Salines d’Arc et Sénans (Franche-Comté). Le manque de recul s’explique par les contraintes d’un terrain placé obliquement et exigu. Les motifs sculptés, par Randon, au fronton, sont malheureusement très abîmés et ont souffert du vandalisme révolutionnaire: statues décapitées, couronne et armes de France martelées. Vite désaffecté, divers marchés s’y installèrent.

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